























Jusqu’à récemment, ton rayon d’action se limitait à la distance entre ton lit et ton bureau. Ta chambre à coucher est en effet aussi ton lieu de travail. Assis à ton bureau, armé de crayons de couleur et de papier, tu laisses tes pensées vagabonder à la recherche d’histoires et de scènes. Ces dernières, une fois à ta portée, t’absorbent complètement. La concentration propre à ton espace de travail, où le temps semble s’écouler au ralenti, impose une certaine quiétude. Pendant la création, tu disparais presque dans ton œuvre, errant sans fin, pour, espérons-le, réapparaître une fois que tu as trouvé ce que tu cherchais.
Ton travail frappe par son abondance : abondance de couleurs, d’actions, de personnages, d’objets, de scènes et… de détails. Tu dis toi-même être obsédé par les détails. Ils te plongent dans une concentration profonde qui te déconnecte encore plus du monde qui t’entoure. Une fois arrivé là, l’imagination et la concentration prennent le dessus. Dessiner et inventer se font simultanément. De manière intuitive, progressivement. « Je construis mes dessins à partir de petits éléments et j’utilise plusieurs couches de couleurs. Quand un dessin est terminé, il est, en quelque sorte, colorié trois fois. »
Pendant plusieurs semaines, tu as transformé notre hall d’entrée en ta chambre sous les toits. Cette collaboration t’a permis de sortir de ta zone de confort et de réfléchir à ton propre parcours : ce qu’il a été jusqu’à présent et ce qu’il pourrait devenir. Qui sait, peut-être que la peinture deviendra entièrement ton domaine, et que cette expérience te donnera envie d’aller plus loin.
Merci d’avoir laissé une part de ton univers merveilleux chez nous. Pour toujours et pour deux ans.